Ondes de la lumière

La Photobiomodulation (PBM), également connue sous les termes de photothérapie, lumière thérapie, luminothérapie et thérapie par la lumière, emploie les propriétés de la dualité ondes/ photons pour générer des interactions avec les tissus vivants :

  • elle s’appuie sur le rayonnement lumineux pour stimuler les cellules qui se trouvent dans l’épiderme, le derme et l’hypoderme
  • Elle utilise les couleurs (ondes) de la lumière (hors UV), lesquelles ont chacune une longueur spécifique et donc une propriété distinctive : cicatrisante, antalgique, anti-inflammatoire, etc. 

A ce jour, les ondes de la lumière principalement utilisées par la Photobiomodulation sont :

  • le bleu – qui agit à la surface de la peau, au niveau de l’épiderme
  • le rouge – qui intervient dans tout le derme
  • l’infrarouge – qui passe le derme et œuvre dans l’hypoderme

Longeur d’onde bleu

Couleur antiseptique et astringente, le bleu stimule le système parasympathique, réduit la tension artérielle et calme la respiration et le rythme cardiaque, tonifie le système nerveux, aide à la relaxation.
La lumière bleue a une efficacité reconnue pour traiter l’acné et autres éruptions cutanées : elle mène à la photo-excitation des porphyrines bactériennes, à la production d’oxygène et par la suite à la destruction bactérienne. Elle est également utilisée dans les maternités pour traiter l’ictère néonatal (hyperbilirubinémie).

Longueur d’onde vert

Couleur sédative, rafraîchissante et reposante, le vert régule l’hypophyse, combat le stress, la dépression, la boulimie, les troubles psychosomatiques. En diminuant la tension sanguine, elle ralentit le métabolisme, rééquilibrant ainsi le système nerveux et permettant de soulager l’insomnie, combattre l’irritabilité et aider au rétablissement de dépressions nerveuses.
La lumière verte est appropriée lors de tumeurs, d’ulcères, de cystes, de diabète, d’affections oculaires, d’asthme bronchique, de bronchite, de coqueluche et d’arthrite. Elle est absorbée par la mélanine, ce qui permet de réduire ou empêcher l’hyperpigmentation (décoloration de la peau pouvant être provoquée par l’apparition de taches disgracieuses, telles que les plaques rouges, et de taches de vieillesse).

Longeur d’onde jeune

Couleur tonique, mais non excitante, le jaune intervient dans les problèmes d’épiderme : rétention de la peau, dilatation des pores, réduction des cicatrices, aide en cas d’eczéma.
La lumière jaune permet la diminution de la production de collagénase interstitielle (MMP1) induite par les rayons UV ou choc thermique. Elle calme les maux du système nerveux, accélère la digestion et le transit ; c’est aussi un anti-fatigue mental et un anti-mélancolie qui permet de lutter contre la déprime.

Longeur d’onde rouge

Couleur dite « universelle » en photothérapie, le rouge a des propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques et cicatrisantes. Il soulage la douleur, les entorses musculaires et le stress, il calme les brûlures, améliore la circulation sanguine et lymphatique, l’arthrite, apaise les maux de tête, les piqûres et les morsures et dégonfle les œdèmes.
La lumière rouge favorise la circulation sanguine car elle multiplie l’hémoglobine, libère l’adrénaline, stimule le foie et active les fonctions vitales. Elle libère des cytokines qui stimulent la prolifération de fibroblastes et la production des facteurs de croissance. Elle intervient également au niveau de la peau : rajeunissement, hydratation et ré-hydratation, tonification, réduction des rides et ridules qui apparaissent sur le tissu cutané.

Longeur d’onde infrarouge

Couleur énergétique, elle pénètre jusqu’à une profondeur d’environ 3 à 4 cm, ce qui la rend efficace pour les os, les articulations et les muscles profonds. Son énergie correspond à la propre énergie radiante du corps de sorte que près de 93% des ondes infrarouges qui atteignent la peau sont absorbées par les tissus.
La lumière infrarouge permet de soulager la douleur dans le traitement d’inflammations subaiguës ou chroniques, traumatismes, adhérences dues aux cicatrices et aux nerfs endoloris, et d’autres troubles musculosquelettiques.
La lumière infrarouge « booste » l’activité des fibroblastes et inhibe la collagénase et la hyaluronidase. Elle est également indiquée dans les études de médecine pour inverser la neuropathie périphérique (lésions nerveuses causant des douleurs ou un engourdissement) qui peut se produire chez les diabétiques.