La Photobiomodulation
Les bienfaits de la lumière sur la santé sont connus depuis des siècles. Cependant, l’étude spécifique de la Photobiomodulation (PBM) a réellement débuté en 1967 grâce aux recherches pionnières du physicien hongrois Endre Mester, portant sur la Low Level Laser Therapy (LLLT) ou Thérapie par Laser Basse Tension. Cette discipline a gagné en importance avec les travaux menés par la NASA dans les années 70.
Depuis lors, plus de 600 essais contrôlés randomisés (ECR) ont été publiés utilisant des dispositifs de PBM, et cette technologie a été abordée dans plus de 7000 études, dont 600 rien que pour l’année 2020 ! Ces chiffres témoignent de l’intérêt grandissant et de la reconnaissance croissante de la PBM dans les domaines de la santé et du bien-être.
En continuant à explorer les applications et les bénéfices potentiels de la photobiomodulation, nous contribuons à enrichir notre compréhension des interactions entre la lumière et le corps humain. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette technologie innovante et ses implications pour votre santé, n’hésitez pas à nous contacter.
Comment fonctionne la photobiomodulation ?
4 éléments clés et spécifiques sont définis par protocole de soin :
– L’onde (ou les ondes) à utiliser
– Les modalités d’envoi de l’onde : en continu (pour nourrir les cellules) ou bien sous forme de pulsation (pour réparer les cellules)
– La surface à soigner, qui définira l’utilisation d’un dispositif de type « faisceau » ou de type « rayon unique »
– La durée de l’application
Du point de vue médical
Dans le domaine médical d’aujourd’hui, la Photobiomodulation (PBM) est devenue un outil essentiel dans de nombreux pays, utilisé aussi bien dans les hôpitaux publics que dans les centres de soins médicaux et les cabinets dentaires privés. Ses applications comprennent notamment :
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Le traitement préventif et curatif des effets secondaires aigus ou tardifs des thérapies spécifiques contre le cancer, comme la radiothérapie, la chimiothérapie, la thérapie ciblée et la chirurgie oncologique.
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La prévention des mucites chez les patients soumis à une radiothérapie pour le cancer des voies aérodigestives supérieures, ainsi que dans le cadre de la greffe de cellules souches hématopoïétiques, conformément aux recommandations de la Société Européenne d’Oncologie Médicale.
Du point de vue sprotif
La photobiomodulation est régulièrement utilisée par la médecine sportive, pour :
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préparer le corps à l’effort,
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aider à la préparation psychologique du sportif
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atténuer les douleurs musculaires,
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diminuer le temps de récupération après l’effort,
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favoriser la cicatrisation, par exemple de vergetures,
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aider le soin des inflammations, par exemple les tendinites
Du point de vue esthétique
La photomodulation est devenue une pratique courante dans le domaine de la beauté et du bien-être, offrant une gamme étendue d’applications dont le succès ne cesse de croître. Parmi les traitements les plus demandés, on retrouve notamment :
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Le traitement des imperfections cutanées, telles que l’acné.
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Le raffermissement de la peau, y compris dans le cas de l’alopécie.
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La régénération des tissus, pour des effets anti-âge, favorisant la cicatrisation ou le traitement des vergetures.
Du point de vue animal
Des chiens aux chats en passant par les chevaux, la médecine vétérinaire a recourt à la photobiomodulation, notamment par le biais d’un laser thérapeutique, pour traiter diverses conditions telles que :
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L’arthrose,
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Les traumatismes sportifs, tels que les déchirures musculaires, les tendinites et les entorses, ainsi que les douleurs musculaires et la fatigue (notamment chez les chevaux de course).